QUESTIONS RÉPONSES:

Ce chapitre apporte les réponses aux questions qui sont le plus souvent posées, soit lors de conférences, soit lors de communications téléphoniques. Son but est d’éclaircir les notions exposées lors des différentes vidéos disponibles sur internet.

LA MALADIE DE LYME

  • Non, le bactériophage ne peut pas la traiter :

En effet la borrélia est une bactérie qui pénètre dans la cellule humaine, ce qui la met hors de portée des phages qui, eux n’ont pas de site récepteur sur la dite cellule. Même si l’on disposait de phages anti borrélia isolés in vitro on ne pourrait pas les utiliser dans cette indication, puisque ils n’atteindraient pas la bactérie dissimulée au coeur de la cellule. Par contre il est évident que si d’autres bactéries lui sont associées, ce qui est fréquent (staphylo, strepto…) la phagothérapie pourra parfaitement jouer son rôle sur ces bactéries associées.

HELICOBACTER PYLORII ?

H.Pylorii est une bactérie qui se fixe dans la sous-muqueuse d’un estomac irrité. Elle est extrêmement résistante à l’acidité importante de l’estomac (acide chlorhydrique) et prolifère bien évidemment dans ce milieu qui exclut bien évidemment toute présence de phages vivants. Aucuns phages n’a pu jusqu’ici être isolé contre cette bactérie. Cependant, dans l’expérience du Dr Paul Hervé Riche, de nombreux cas de disparition de cette bactérie ont été constatés à la fois cliniquement et biologiquement (disparition des anticorps anti H.Pylorii) à le suite d’un traitement combinant inhibiteurs  de la pompe à proton à forte dose et autohémothérapie

COMMENT SE PROCURER ET CONSERVER LES BACTERIOPHAGES ? 

Le bactériophage est détruit à 67°C. Il est donc évident qu’il est aisé de transporter des suspensions sans que celui-ci soit altéré. Néanmoins, les solutions de peptones dans lesquelles ils baignent sont instables à la température de plus de 30°C prolongée. Il est donc conseillé de placer les flacons que vous obtenez dans la porte de votre réfrigérateur dans le compartiment beurre ou œufs. Si le flacon se trouble, jetez le !!! Il est fréquent dans les grandes villes de trouver des communautés Ukrainiennes ou Russes, (Eglise Orthodoxe par exemple). Les contacter et s’en faire des amis, permet évidemment de leur demander de vous procurer de quoi sauver votre santé : il est important lorsque vous le leur demandez de connaître la ou les bactéries à l’origine de votre problème infectieux. Il y a longtemps que les pays de l’Est sont passés à la thérapeutique humaine !!! Nous vous encourageons donc à faire part de vos constatations auprès des chercheurs de l’Institut Pasteur qui commencent l’ébauche de cette étude…

PEUT-ON ADMINISTRER LES PHAGES EN INTRAVEINEUX ?

Surtout pas !!! La solution dans laquelle les phages sont en suspension est très riche en peptones, protéines issues de la culture bactérienne à l’origine de ces phages. Le choc allergique pourrait donc être mortel. En outre, la diffusion brutale d’une très grande quantité de phages dans un organisme infecté pourrait aboutir à une destruction simultanée d’un très grand nombre de bactéries : les déchets issus de ce conflit pourraient bloquer les tubules rénaux, entrainant une insuffisance rénale aigüe.

COMMENT DOIT ON ADMINISTRER LES PHAGES ?

Il est impératif que cette bactérie soit saine et vivante : En effet l’ADN ou L’ARN du bactériophage va utiliser l’acide nucléique de la bactérie correspondant à ses besoins de reproduction. S’il s’agit d’un phage à ADN, il utilisera donc les ARN de la bactérie, si c’est un phage à ARN, il utilisera l’ADN de la bactérie. Pour ce faire il incorpore son acide nucléique dans l’ingénierie nucléique de la bactérie, Il est évident que ce phénomène est bloqué par une substance toxique pour la bactérie :

  • antibiotiques
  • antiseptiques
  • certaines huiles essentielles, etc

Le bactériophage ne pourra évidemment pas se reproduire sur ce système paralysé.

  • L’idéal est bien sûr d’amener le phage au contact de la bactérie.

S’il s’agit d’une plaie superficielle alors mettre des compresses imbibées de phages correspondants aux bactéries identifiées, S’il s’agit d’un abcès, ou d’une fistule, ponctionner le liquide et injecter la même quantité de suspension de bactériophages correspondants à la bactérie identifiée (Technique dite de ponction-instillation du Dr Raiga Clémenceau). S’il s’agit d’une ostéite, d’une surinfection de matériel chirurgical, la technique idéale est de nettoyer abondamment, lors de l’intervention chirurgicale, le site de l’infection après ablation du matériel souillé, à l’aide de soluté de bicarbonate de sodium isotonique, puis de verser une petite quantité de phages correspondants aux bactéries identifiées avant de refermer la plaie opératoire. (à la place du geste habituellement réalisé avec une solution d’antibiotiques).

  • Dans tous les cas, une fois le terrain du patient réhabilité en vue de la bactériophagie naturelle (régime diabétique, alcalinisation, 8 séances d’auto-hémothérapie effectuées, il est opportun de réensemencer le duodéno-jéjunum par des phages extérieurs, par une prise orale au cas où, pendant cette préparation, les bactéries infectantes n’aient pas été détruites par  « Guérison Naturelle Dirigée ».

Pour ce faire, on utilisera des suspensions standard de bactériophage adaptées aux bactéries identifiées (actuellement disponibles en Géorgie, en Ukraine ou en Russie, bientôt disponibles en Tunisie, en Pologne et nous l’espérons un jour en France. Quand l’institut Pasteur aura fini ses expérimentations sur l’animal avant de découvrir son intérêt chez l’humain !!!) La technique consiste à mettre un cc (1 ml) de cette suspension dans 2 cuillères à soupe d’eau naturelle bicarbonatée (eau de Vichy, eau de Vittel ou autres … ). Le matin strictement à jeun, se pencher sur le coté droit et avaler d’un coup : Le liquide ainsi ingéré arrive directement dans le duodénum, car le cardia et le pylore sont ouverts lors de l’arrivée de la première bouchée. La dessus, boire un demi-verre de cette eau en complément pour bien rincer. On peut déjeuner 5 minutes après.

QU’APPELEZ-VOUS REGIME ALCALINISANT ?

Il s’agit de favoriser la bactériophagie qui nécessite un pH du sang alcalin. En effet, le pH normal du sang est de 7,3 chez l’humain en bonne santé.

  • Les glucides et glucido-protéines :

Les sucres rapides et les aliments glucidiques raffinés sont un support idéal pour le développement des bactéries ; en outre celles-ci vont fermenter le glucose et libérer des ions H+ (encore appelés protons ou radicaux libres). Cette libération d’ions H+ est par définition une acidification. Il convient donc d ‘éviter absolument celle-ci, car l’acidification tue le bactériophage et ainsi facilite la prolifération bactérienne. C’est ainsi que le diabétique mal équilibré décompense en acidose et présente des infections chroniques. On comprend ici l’importance de la mauvaise nourriture hyper glucidique servie dans les hôpitaux et les cliniques dans la genèse des maladies nosocomiales. (On peut se demander à quoi servent les diététiciennes et autres nutritionnistes qui établissent les régimes des patients !!!) Un autre point d’intérêt est représenté par les études actuelles sur les champs électromagnétiques et leurs incidence sur le pH sanguin : une exposition prolongée à des courants rayonnants (HFT, Hautes Fréquences Transitoires) provoque entre autres, un abaissement du pH ((acidose) et donc peut favoriser elle aussi les maladies nosocomiales. D’ou l’importance du bonne mise à la terre de tout appareil électriques dans les centres de soins pour éviter toute irradiation. (voir site lespiedsalaterre.org)

NOTRE CONSEIL EST LE SUIVANT : (Dans tous les cas privilégier le BIO !!!)

Supprimer complètement :

Le pain blanc, les pates blanches, le riz blanc, et le sucre qui sont à remplacer par du complet à chaque fois que l’on en a l’occasion. Les confitures, les bananes, la cervelle, le chocolat en tablettes (seul autorisé le van Houten poudre), les fruits secs : dattes, fruits confits, kumquats… Limiter : Pomme de terre, coquille saint Jacques , huîtres,

  • Les lipides et lipido-protéines et autres :

A éviter le plus possible :

  • Viandes rouges, boudins blancs ou noirs
  • Sodas, limonades et toute autre boisson sucrée pétillante
  • Moutarde (farine)
  • Légumes féculents : haricots secs, maïs, patates, potimarrons, châtaignes ou marrons, pois chiches sec
  • Café déconseillé car acidifiant
  • Vinaigres : remplacer par un peu de jus de citron

Sont vivement conseillés :

  • Tous les légumes racines sauf la betterave et les carottes cuites.
  • Tous les légumes : artichauts, asperges, aubergines, courgettes, cèleri, choux, chou-fleur, choucroute, champignons, endives, épinards, haricots verts, navets, poireaux, poivrons, tomates.
  • Tous les fruits : Les fruits contenant du fructose : abricots, ananas, cerises, figues séchées après rinçage (3 par jour), kiwi, mangues, pêches, poires, pommes, prunes, …
  • Le jus d’un citron bio par jour est extrêmement positif pour l’organisme
  • Tous les laitages : rien n’est meilleur au goût pour ceux qui aiment le fromage que le déguster avec une bonne salade verte ou des feuilles d’endives, ce qui est excellent pour le moral et la santé.

–     Parmi les viandes : viandes blanches à volonté (poulet, oie, veau, dinde, lapin…), Porc : jambon, filet mignon, saucisses sans farines, lard.

  • Œufs, poissons, crustacés à volonté
  • Epices à volonté (carvi, coriandre, cumin, curcuma, muscade (petite dose), piments, poivre, safran, …
  • Infusions à volonté sans sucres (Stevia autorisée, aspartame fortement déconseillé)
  • Huiles : olives, isio4

Sont totalement interdits :

  • L’alcool
  • Le soja sous toutes ses formes et le ginseng sous toutes ses formes

En effet ces 2 plantes sont des médicaments hormonaux et non des aliments. Les hormones qu’elles contiennent sont hyper-glycémiantes et donc à proscrire.

  • L’aspirine sous toutes ses formes (acide acétyl-salicylique) : Kardégic*, Aspégic*, Aspirine du Rhône*, ou Upsa*, Céphyl*, … Demander au médecin traitant ou au cardiologue de remplacer systématiquement ces traitements par d’autres anticoagulants lorsqu’ils sont prescrits dans cette indication.

A défaut : Paracétamol autorisé en cas de nécessité, mais à éviter dans l’ensemble   Recettes possibles : ( Merci à Frédéric !!!) Un peu de vin est autorisé lorsque l’on fait mijoter.

  • La dinde aux olives Ingrédients : 1k800 de filets de dinde coupé en gros cube, 1 boite de concentré de tomate, 3 oignons blancs, 50g de câpres, 200g d’olives noires et du vin rouge. Faire revenir dans un faitout des oignons blancs avec de l’huile d’olive. Faire revenir dans une poêle la dinde et l’ajouter dans le faitout. Ajouter le concentré de tomate puis 2 gros verres de vin rouge ainsi que 2 verres d’eau. Ajouter les câpres et les olives et laisser mijoter a feu doux pendant environ 2 heures.
  • La parmigiana Ingrédients : 3 mozzarellas de bufflonne, 2 boites de tomates pelées (environ 800 g), 3 belles aubergines, 100g de parmesan frais, du thym et des échalotes.

Préparation du coulis de tomate : Faire revenir dans une casserole 4 échalotes émincées avec de l’ail et de l’huile d’olive. Faire mijoter jusqu’à un début de coloration puis ajouter les 2 boites de tomates pelées. A la spatule séparez bien les tomates pour faire des petits morceaux. Ajoutez du thym et laisser mijoter à feu doux pendant au moins 2 heures. Préparation du gratin : Épluchez les aubergines et coupez-les dans le sens de la longueur en tranches d’un demi-centimètre.

  • Soupes

       Soupes sans glucides : soupe de poisson, soupe de légumes (sans patates), … NB : Si vous avez des recettes inspirées de ce régime n’hésitez pas à nous les faire partager !!! Prendre soin de sa santé peut être une fête !!!