La phagothérapie correspond à l’utilisation du bactériophage, encore appelé “ phage”, en thérapeutique anti infectieuse.
Le Bactériophage est un virus qui a la particularité de tuer les bactéries en s’y reproduisant à leurs dépens.
Ce virus est extrêmement répandu, dans le règne animal comme dans le règne végétal, et il joue un rôle essentiel dans l’équilibre biologique de notre planète.
De plus, comme ce virus est spécifique des bactéries et totalement inoffensif à l’état naturel, il ne présente aucun danger ni pour l’homme, ni pour les animaux, ni pour les végétaux.
Au contraire, il est l’agent universel de l’équilibre naturel, présent aussi bien dans la flore intestinale de tous les êtres vivants, y compris des insectes, que dans les racines de légumineuses où il participe au cycle de l’azote…
Pour que le bactériophage puisse éliminer une bactérie, il est nécessaire et indispensable que des conditions soient réunies, sinon, la bactériophagie, c’est à dire la destruction des bactéries par les phages, ne peut se réaliser.
Il faut donc que le terrain (vivant ou in vivo) ou le milieu biologique (en laboratoire ou in vitro) soient favorables à cette action.
Nous allons examiner ensemble les conditions de cette bactériophagie, car remettre en place de bonnes conditions à celle-ci est la base de la Phagothérapie.
Autrement dit, c’est seulement une fois le terrain rééquilibré que le bactériophage pourra remplir son rôle de destructeur de bactéries : il ne sert à rien d’apporter des phages extérieurs (en ampoules) si l’on n’a pas auparavant rétabli les conditions idéales pour que les phages puissent tuer les bactéries, c’est à dire encore il faut avoir normalisé le milieu intérieur du patient.
Il est surprenant de constater que, lorsqu’on procède ainsi, dans la quasi-totalité des cas la guérison de l’infection bactérienne survient avant même que l’on ait apporté des phages de l’extérieur.
C’est ainsi qu’est née la notion de “ Guérison Naturelle Dirigée “ : les bactériophages dont est porteur l’individu malade retrouvent leur potentialité bactéricide et donc évitent au praticien la nécessité de se fournir en phages de laboratoire…
On comprend aisément aussi que cette notion ne soit pas enseignée par ceux qui se piquent de nos jours d’être des phagothérapeutes et qui ne cherchent en fait qu’à commercialiser des bactériophages !
Non pas que dans certains cas on n’ait pas besoin d’avoir recours à cet apport extérieur de phages hyper virulents, mais cela n’est pas indispensable, comme le prouve mon expérience pendant ces années de “ traversée du désert” , où le bactériophage n’a plus été commercialisé en France.
Jusqu’en 1980 en effet, des ampoules de bactériophages étaient en vente dans les pharmacies, figuraient sur le Dictionnaire VIDAL, étaient à l’usage de tous les praticiens, et cette “nouvelle thérapeutique “ comme la qualifient en 2012 les journalistes maintenus dans l’ ignorance de ce “détail” gênant, existe depuis que mon maître le Docteur André RAIGA- CLEMENCEAU, élève et successeur de Félix D’HERELLE, en a codifié les modalités et me les a transmises, soit depuis … 1920 environ…
La Presse a beau saluer, avec les chaînes de télévision, une grande innovation, des obstacles historiques barreront la route à leurs mensonges: les publications d’André RAIGA CLEMENCEAU, les thèses médicales à la Faculté de Médecine de MONTPELLIER, dont la mienne, et différents éléments rétablissant la vérité sont consultables sur le site docteurphage.com